vendredi 28 août 2015

« Nos lampes s'éteignent » Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.



Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 4,1-8.

Frères, vous avez appris de nous comment il faut vous conduire pour plaire à Dieu ; et c’est ainsi que vous vous conduisez déjà. Faites donc de nouveaux progrès, nous vous le demandons, oui, nous vous en prions dans le Seigneur Jésus.
Vous savez bien quelles instructions nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus. 
La volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté, en vous abstenant de la débauche, 
et en veillant chacun à rester maître de son corps dans un esprit de sainteté et de respect, 
sans vous laisser entraîner par la convoitise comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. 
Dans ce domaine, il ne faut pas agir au détriment de son frère ni lui causer du tort, car de tout cela le Seigneur fait justice, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. 
En effet, Dieu nous a appelés, non pas pour que nous restions dans l’impureté, mais pour que nous vivions dans la sainteté. 
Ainsi donc celui qui rejette mes instructions, ce n’est pas un homme qu’il rejette, c’est Dieu lui-même, lui qui vous donne son Esprit Saint. 



Psaume 97(96),1-2.5-6.11-12. 

Le Seigneur est roi ! Exulte la terre ! 
Joie pour les îles sans nombre ! 
Ténèbre et nuée l'entourent, 
justice et droit sont l'appui de son trône. 

les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur, 
devant le Maître de toute la terre. 
Les cieux ont proclamé sa justice, 
et tous les peuples ont vu sa gloire. 

Une lumière est semée pour le juste, 
et pour le cœur simple, une joie. 
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ; 
rendez grâce en rappelant son nom très saint. 




Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13. 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. 
Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 
les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 
Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 
Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 
Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” 
Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 
Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” 
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. 

« Nos lampes s'éteignent »

    « Les cinq vierges folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas emporté d'huile avec elles ; les sages au contraire portaient avec leurs lampes de l'huile dans des vases. » L'huile désigne ici l'éclat de la gloire ; les vases, ce sont nos cœurs, dans lesquels nous portons toutes nos pensées. Les vierges sages portent de l'huile dans leurs vases, parce qu'elles gardent au-dedans de leur conscience tout l'éclat de leur gloire, comme le dit saint Paul : « Ce qui fait notre gloire, c'est le témoignage de notre conscience » (2Co 1,12). Les vierges folles au contraire n'emportent pas d'huile avec elles, parce qu'elles ne portent pas leur gloire dans le secret de leur cœur, c'est à dire qu'elles la demandent aux louanges d'autrui.

    « Mais au milieu de la nuit, un cri retentit : ' Voici l'Epoux qui vient, allez au-devant de lui ! ' » Alors toutes les vierges se lèvent. Mais les lampes des vierges folles s'éteignent parce que leurs œuvres, qui du dehors paraissaient éclatantes aux yeux des hommes, ne sont plus au-dedans que ténèbres à l'arrivée du Juge ; et elles ne reçoivent de Dieu aucune récompense, ayant pour elles déjà reçu des hommes ces louanges qu'elles aimaient.








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« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68