samedi 4 juillet 2015

Croire en Jésus aujourd'hui, Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,1-6.


Quatorzième dimanche du temps ordinaire

Livre d'Ézéchiel 2,2-5. 
En ces jours-là, l’esprit vint en moi et me fit tenir debout. J’écoutai celui qui me parlait. 
Il me dit : « Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël, vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi. Jusqu’à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi. 
Les fils ont le visage dur, et le cœur obstiné ; c’est à eux que je t’envoie. Tu leur diras : “Ainsi parle le Seigneur Dieu...” 
Alors, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas – c’est une engeance de rebelles ! – ils sauront qu’il y a un prophète au milieu d’eux. 



Psaume 123(122),1b-2ab.2cdef.3-4. 
Vers toi j'ai les yeux levés, 
vers toi qui es au ciel. 
Comme les yeux de l'esclave 
vers la main de son maître.

Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse, 
nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu, 
attendent sa pitié. 

Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous : 
notre âme est rassasiée de mépris. 
C'en est trop, nous sommes rassasiés 
du rire des satisfaits, 
du mépris des orgueilleux ! 





Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,7-10. 
Frères,      les révélations que j’ai reçues sont tellement extraordinaires  que, pour m’empêcher de me surestimer,  j’ai reçu dans ma chair une écharde,  un envoyé de Satan qui est là pour me gifler,  pour empêcher que je me surestime. 
Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. 
Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. 
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. 



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,1-6. 
En ce temps-là,  Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? 
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. 
Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » 
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. 
Et il s’étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. 

Croire en Jésus aujourd'hui

       Beaucoup ne cessent de dire : « Si nous avions vécu au temps des apôtres, et si nous avions été jugés dignes de voir le Christ comme eux, nous serions aussi devenus des saints comme eux ». Ils ignorent qu'il est le même, lui qui parle, maintenant comme alors, dans tout l'univers… La situation actuelle n'est sûrement pas la même que celle d'alors, mais c'est la situation d'aujourd'hui, de maintenant, qui est beaucoup plus heureuse. Elle nous conduit plus facilement à une foi et une conviction plus profondes que le fait de l'avoir vu et entendu alors physiquement.

      Alors, en effet, c'était un homme qui apparaissait à ceux qui étaient sans intelligence, un homme de condition humble ; mais maintenant c'est un Dieu qui nous est prêché, un Dieu véritable. Alors, il fréquentait physiquement les publicains et les pécheurs et mangeait avec eux (Mt 9,11) ; mais maintenant il est assis à la droite de Dieu le Père (Mc 16,19), n'ayant jamais été séparé de lui en aucune manière... Alors, même les gens de rien le méprisaient en disant : « N'est-il pas le fils de Marie et de Joseph le charpentier ? » (Mc 6,3; Jn 6,42) Mais maintenant les rois et les princes l'adorent comme le Fils du vrai Dieu, et vrai Dieu lui-même… Alors, il était tenu pour un homme périssable et mortel parmi tous les autres. Lui qui est Dieu sans forme et invisible a reçu, sans altération ni changement, une forme dans un corps humain ; il s'est montré totalement homme, sans offrir au regard rien de plus que les autres hommes. Il a mangé, bu, dormi, transpiré et s'est fatigué ; il a fait tout ce que font les hommes, excepté le péché.

      C'était une grande chose de reconnaître et de croire qu'un homme pareil était Dieu, celui qui a fait le ciel, la terre et tout ce qu'ils contiennent… Ainsi, celui qui actuellement écoute chaque jour Jésus proclamer et annoncer par les saints évangiles la volonté de son Père béni, sans lui obéir avec crainte et tremblement et sans garder ses commandements, n'aurait pas plus accepté alors de croire en lui.   



   

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« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68